Andreas Morphis est né à Limassol, à Chypre. En 1980 son voyage à Aix-en-Provence marque son premier contact avec la culture française. En 1981 il réussit le concours d’architecture et fait ses études à Marseille.

À l’obtention de son diplôme en 1987, il se rend à Paris pour un voyage de deux semaines avant son retour prévu au pays natal. Pris par la ville lumière, il s’y installe et partage son temps entre Paris et Chypre, où il exerce ses deux passions : « l’architecture » et « la peinture ».

Il possède son propre atelier à Paris et mène parallèlement son activité artistique, presque secrètement, libérant un besoin intime d’expression. Pour ses peintures en acrylique et ses dessins, sa technique mixte (acrylique, crayons de couleurs et pastels) n’entrave ni le geste ni l’esprit.

Le 1er mai 2004, lors de son exposition collective « Culture Chypriote au Cœur de l’Europe » dans le cadre de l’adhésion de Chypre à l’Europe, il expose son travail à la galerie « Bansard » à Paris. Son œuvre exprime la dualité qu’engendre l’appartenance à deux cultures et celle qui oppose ou réunit raison et intuition. Elle traduit à la fois la fusion, la rivalité et l’interdépendance dans la relation humaine. Elle est également le reflet d’une déchirure marquant à jamais l’histoire d’un pays.

En 2007, il expose à l’UNESCO à Paris, où son travail se concentre sur le thème de l’homme et des relations humaines, à travers la dimension métaphorique du monde intérieur des figures de rêve, dans des tons particulièrement intimes. C’est à travers le déploiement des couleurs que l’artiste propose une nouvelle transcription des figures surréalistes en réponse à un besoin créatif de redéfinir les émotions oubliées de l’âme humaine.

En 2011, il présente son œuvre pour la première fois à Chypre à la Galerie Morfi à Limassol. En 2019 et 2020, il est sélectionné par le jury de la Société des Artistes Français et participe à l’exposition de renommée internationale «  Art Capital » organisée depuis 1901 et chaque année à ce jour dans le bâtiment historique du  «  Grand Palais  » à Paris.

L’homme et ses relations humaines sont au cœur du travail de l’artiste. À travers ses œuvres, il exprime sa conception physique de ce monde intérieur influencé par l’environnement extérieur.

La société matérialiste, la consommation sans limites, la communication virtuelle que nous vivons actuellement, sont des facteurs qui déterminent notre mode de vie, et qui nous empêchent de chercher notre vérité profonde et celle de la condition humaine en général.

Ses tableaux où des personnages énigmatiques et oniriques, des personnalités qui dédoublent ou jeux de miroir brisés apparaissent comme des âmes nostalgiques, empreintes du passé. La sérénité qui en émerge laisse place à l’espoir, de l’homme peut-être face à son destin…

Il participe à diverses expositions collectives en France et à Chypre. Ses tableaux sont parmi des collections privées en France, Grèce, Norvège, Suisse et à la « Pinacothèque Nationale » de Chypre.